Depuis quelques années, bien qu'utilisés depuis toujours, on prône l'utilisation des micas dans les cosmétiques, puisque ce sont des minéraux, donc de source naturel. Le dioxyde de titane et les oxydes de fer présents dans les micas, soulèvent des préoccupations en matière de santé et d'environnement, lorsqu'ils sont réduits à la taille de nanoparticules.
Voici quelques-uns des dangers possibles liés à leur utilisation dans les cosmétiques :
Pénétration cutanée accrue :
En raison de leur taille réduite, les nanoparticules peuvent pénétrer plus facilement à travers la barrière cutanée. Cela soulève des questions sur leur capacité à atteindre les couches plus profondes de la peau et éventuellement à avoir des effets sur les cellules. Nous pouvons les retrouver dans les crèmes hydratantes, le maquillage, les crèmes solaires et même dans la pâte à dents.
Toxicité potentielle :
Certains types de nanoparticules, en particulier ceux à base de métaux lourds, peuvent être toxiques. Leur petite taille et leur grande surface spécifique peuvent augmenter leur réactivité chimique et leur potentiel de toxicité.
Réponses inflammatoires : Les nanoparticules peuvent déclencher des réponses inflammatoires dans la peau, surtout si elles pénètrent dans les couches plus profondes. Cela peut être particulièrement préoccupant pour les personnes ayant une peau sensible ou des conditions cutanées préexistantes.
Effets sur la santé pulmonaire :
Les nanoparticules peuvent être inhalées lors de l'application de produits cosmétiques sous forme de sprays ou de poudres. Cela soulève des inquiétudes quant aux effets potentiels sur la santé pulmonaire, car elles peuvent atteindre les voies respiratoires profondes.
Impact environnemental :
Les nanoparticules présentes dans les cosmétiques peuvent également avoir des conséquences sur l'environnement lorsqu'elles sont libérées dans les eaux usées. Leur accumulation dans l'environnement pose des questions sur les effets à long terme sur les écosystèmes aquatiques.
Problèmes éthiques :
La production de nanoparticules peut impliquer des procédés de fabrication qui soulèvent des préoccupations éthiques, notamment l'utilisation de ressources limitées et les implications sociales liées à l'extraction des matériaux, voire l'exploitation d'enfants dans les mines pour extraire les minéraux, tel que le dioxyde de titane et les oxydes de fer.
Bien que les recherches sur leur impact sur la santé ne soient pas encore totalement concluantes, en l'absence de données claires sur la sécurité des nanoparticules, le mouvement de la slow cosmétique préfère s'abstenir de les utiliser jusqu'à ce que des preuves scientifiques solides puissent garantir leur innocuité. Le principe de précaution dans la slow cosmétique est une approche responsable. En adoptant cette approche, nous encourageons également une consommation plus éthique et durable. Et vous, vous préférez attendre des preuves irréfutables pour agir, ou vous êtes plutôt comme nous et préférez prendre action avant ?